vendredi 23 décembre 2011

Di Ruppo sera notre papandréou et Zapaterro réunis

Triste,
Il n'est là que pour nous "faire avaler la pilule"; Quand les jeunes idéologues libéraux, ces jeunes fauves fous auront finis leur travail: détricoter tout notre système de solidarité, on jettera Di Rupo comme on a jeté Papandréou et Zapattero. Mieux vaudrait que les socialistes ne participent pas à cette comédie. laissons la droite faire sa politique de droite et place aux mouvements sociaux.
y aura t'il un élu socialiste pour voter contre ces mesures  innommables? Les communales devront avoir une portée nationale. ce devra être une occasion de s'opposer au PS par la gauche.
Il s'agit de ne pas s'attendrir sur notre "cosette"
Les socialistes et Elio di Rupo ne sont là que pour servir la droite et derrière cela une poignée de hyper riche.

Comment en sommes nous arriver là.

mercredi 14 décembre 2011

Place St Lambert: nous sommes tous concernés


Je n’ai pas le cœur, après ce qui s’est passé hier sur la place Saint Lambert, de vous écrire la news que j’avais élaborée, mentalement comme de coutume, tout au long de la semaine. Ce sera pour plus tard.
Ce genre d’événements, de crime horrible et collectif, ne cessent de m’interpeller. Mais qu’est-ce qui se passe dans la tête de ces gens, qu’ils soient américains, norvégiens ou wallons ? Qu’est-ce qui peut les conduire à tuer ainsi des innocents, qu’ils ne connaissent pas, qui ne le connaissent pas, alors que semble t’il dans ce cas-ci, c’est à la police qu’il en  veut ? Quel est ce hasard qui fait que ce seront un  tel et un tel qui mourront, dans notre cas, deux jeunes ados, un bébé et un dame de 75 ans ? Quel sens donner à cela, si sens il y a ?
Ce genre d’évènements me touchent et me découragent parfois. Hier soir et encore ce matin, nous pensions aux parents qui hier s’inquiétaient des examens de leurs enfants et qui aujourd’hui  sont brisés par la souffrance et le chagrin. A ces autres parents qui perdent un bébé dont ils s’occupaient sans doute minute par minute. Pourquoi eux et pas d’autres ? Pourquoi cette mort, en pleine vie ?
On ne peut vivre sans sens, alors quel sens donner à ce drame, et aux drames individuels qu’il entraîne ? Répondre à cette question nous oblige à nous sentir tous responsables. Nous sentir tous responsables, n’excuse pas le tueur, cela nous oblige à réfléchir à notre place dans le monde, dans la société et à notre rôle de citoyen.
Et me viennent en tête trois questions concernant cette affaire :
- La question de la production et de la vente des armes à des privés,  à des particuliers. Je suis radical depuis toujours dans ce domaine : je suis contre la production et la commercialisation de toute arme à des particuliers, à des privés, quelques soient les finalités : chasse, collection ou sport. Il y a des tas d’autres choses à collectionner, des tas d’autres sports à pratiquer. Je suis radicalement contre l’auto défense bien sûr, il y a des outils, des autorités dont la société s’est dotée pour ce faire. La seule production légitimes d’armes est celle visant à doter les corps de protection des moyens de défendre la société contre des agressions intérieures ou extérieures.
- La question des libérations conditionnelles. Ma religion n’est pas faite dans ce domaine. Je ne sais s’il faut des peines incompressibles. Je pense qu’il faut agir au cas par cas. Nous connaissons quelqu’un dont la « carrière de prisonnier » a commencé pour des délits très mineurs, ne portant pas atteinte à la sécurité des personnes et de la société. Faut-il le traiter de la même façon que quelqu’un qui collectionne une quantité invraisemblable d’armes de guerre et qui cultive de la drogue à l’échelle industrielle ? Ou comme un pédophile multirécidiviste avéré? Je ne crois pas qu’il soit possible de fixer une règle la même pour tous. Je ne crois pas non plus que c’est être de droite que de poser ces questions. A l’évidence, ce sont toujours les faibles (ceux qui prennent le bus dans ce cas) qui paient les manquements en terme de sécurité. Loin de la phobie sécuritaire,  loin du fantasme d’une société au chaos généralisé, les questions de protection des personnes et de la société sont légitimes.
-Enfin, il est évident qu’une société de chômage et d’inégalités, produit plus de délinquance qu’une société  de plein emploi et de revenus décents. Dans ce domaine, notre monde dérape. Je lis en ce moment un ouvrage collectif traitant des dettes publiques et des politiques d’austérité :« La dette ou la vie » et j’y relève les données suivantes :
- Le revenu  500 INDIVIDUS les plus riches de la planète, de chacun d’entre eux donc,  dépassait  en 2008, les revenus cumulés des 416 MILLIONS de personnes les plus pauvres.
- 2,6 milliards de personnes, soit un habitant sur 2,5 de la planète vivent avec moins de 2 dollars par jour
Les responsables syndicaux estiment que les mesures prisent par le nouveau gouvernement vont exclure du chômage, dès avril, 24000 personnes qui n’auront d’autres choix que de s’adresser au CPAS.
Je ne veux pas dire par là que la pauvreté est une excuse à la délinquance. Pas du tout, je condamne la délinquance quelle qu’elle soit. Je dis que la société est devenue exagérément inégalitaire et injuste et que c’est dangereux pour l’avenir.
Je suis franchement désolé d’être amené à vous parler de tout cela à une époque et après une crise politique qui nous donnait envie de passer à autre chose. Mais toujours les enjeux collectifs reviennent nous interpeller.
Lundi, Bégonia, la sœur de Marlène, nous arrivera d’Espagne pour dix jours. Le 24, c’est Nadia, ma petite sœur bien aimée qui arrivera de Nantes. Je vous promets de quand même prendre le temps la semaine prochaine de vous souhaiter de bonnes fêtes.
Reste jusque vendredi pour les dernières commandes de cava à mario.gotto@gmail.com

vendredi 9 décembre 2011

carne guisada


Je crois vous avoir déjà dit que quand nous rendons visite aux parents de Marlène durant les vacances d’été, sa maman prévoit le menu de chaque jour en fonction des plats que je préfère. Il y a les incontournables bien sûr :
-          la paella faite au bouillon de poisson, un bouillon fait de manière absolument orthodoxe avec les carcasses de cinq sortes de poisson, dont la lotte. Cette paella m’émerveille à chaque fois. Elle est extraordinaire, réalisée dans les règles de l’art et avec une maitrise qui force l’admiration. Il faudrait que je fasse un billet uniquement sur la paella. Promis. Sachez quand même que celle de Marlène est vraiment très proche de celle de sa maman, mais Marlène n’aime pas trop préparer la paella pour d’autres car elle trouve que l’on réduit trop la cuisine espagnole à la paella et à la tortilla. Oui, je sais, j’ai bien de la chance, mais on a la chance qu’on mérite n’est-ce pas. J’ai dit un jour à des amis que Yoann avait invité en Espagne : « attention vous mangez là une paella que vous n’aurez jamais l’occasion de retrouver. » Pierre qui après cela a vécu un an en Erasmus à Valence, m’a dit qu’il avait mangé quantité de paella mais jamais une aussi bonne et fine que celle de l’abuela (la grand-mère)
-          Le pisto (à ne pas confondre avec le pesto) est un mélange de légumes cuits lentement à l’huile, avec des pommes de terre. Le tout est coupé en petit dés d’un cm. C’est un délice. Si vous voulez tout savoir, sachez que la première fois que j’ai rencontré les parents de Marlène, c’était en Espagne, nous avons dîné sur la terrasse de pisto que j’ai dégusté consciencieusement malgré le regard suspicieux du père qui se demandait ce que sa fille foutait avec un italien, tous ces maffieux !! Heureusement il a vu que je savais boire du vin et pouvait prétendre auprès de sa femme de la nécessité de m’accompagner.
-          Le baccala est un autre incontournable dont je vous ai parlé à plusieurs reprises. On appelle baccala, la morue séchée au sel. Quand elle est fraîche, on l’appelle morue. Etonnement, le baccala à la tomate de la mère de Marlène ressemble à celui que préparait ma mère. Begonia, la sœur de Marlène (qui passera dix jours chez nous pour les fêtes) prépare un autre grand classique : le baccala al pil pil. Je vous en parlerai à l’occasion.
-          La merluza à la casuela est aussi un classique dans toute l’Espagne. C’est le merlu en français (à ne pas confondre avec la merlue) ou le colin. En Espagne, il est coupé en tranche sur sa largeur, fariné et frit dans l’huile d’olive et ensuite mis au four avec des coquillages et du vin blanc. Pour le réussir, il faut éviter qu’il sèche. Marlène le réussit à la perfection, parfois, oh sacrilège, mieux que sa mère qui a un four mal adapté (mais nous avons appris il y a quelques jours qu’elle a fait installer un nouveau four, en pensant qu’ainsi je pourrai lui faire de la focaccia qu’elle adore.) Mohamed, le poissonnier de Sainte Marguerite a vécu plus de 20 ans en Espagne et connait tous ces poissons. Il peut vous conseiller tant sur le baccala, que sur la merluza ou les merlants, les fruits de mer...
-          Le cahier (virtuel car elle a tout dans la cabeza-la tête-) de recettes d’Ines (c’est le prénom de la mère de Marlène) est évidement illimité. J’adore tout ce qu’elle fait : les merlans frits, la tortilla aux pommes de terre et oignons, los caillos (les fabuleuses tripes qu’elle ne fait pas assez souvent), les anchois crus au vinaigre, le traditionnel bouillon de poulet aux œufs de la Noël, los rebueltos (difficile à traduire, ce sont des légumes ou des pommes de terre ou des restes de viandes mélangés avec des œufs), las patatas de los pobres (les pommes de terre des pauvres sont en fait des patates et oignons frits ensemble à l’huile). J’en passe évidement et j’en viens au plat du jour :
La Carne Guisada
Pas besoin de traduire le mot carne. Le mot guisada s’il est facile à traduire, doit pourtant être compris dans un sens très large. Guisada veut dire « cuisiné » « préparé », cela veut dire aussi « ragoût » mais uniquement quand on parle de ragoût de mouton. Dans le langage courant, on pourrait vous dire « voi a guisar algo » « je vais vous préparer quelque chose », mais préparer quelque chose à manger (et non pas préparer le lit par exemple). La carne guisada que Marlène tient de Ines, est une « viande préparée », un « ragoût maison », mais il faudrait ajouter « un plat préparé avec amour, soin, pour vous rendre heureux », c’est tout cela que veut dire guisada.
La carne guisada de Marlène est faite à base de ragoût de veau, des morceaux maigres et tendres à souhait. Prévoyez facilement 200gr de viandes par personne, 250 gr si je suis invité, achetez la en bloc et coupez-les en dés de 2,5 cm de côté, faites les revenir dans de l’huile, les cuire sans dorer et réservez.
Pelez une pomme de terre moyenne par personne (ou plus selon l’appétit) et coupez les en dés d’un cm. Faites les frire dans l’huile et bien dorer. Réservez.
Faites revenir de l’ail et un bel oignon émincés dans votre cocotte en fonte ou en terre cuite. Marlène insiste très fort sur « ne rien dorer, cuire lentement, tout doit rester translucides». Ajoutez alors deux carottes que vous avez coupés en petit dés, des petits pois (ceux d’Espagne sont gros et frais, cela change beaucoup évidement) et des petits légumes que vous aimez (céleri par ex.). Arrosez de vin blanc (presque couvrir mais pas tout à fait) et ajoutez-y les dés de pomme de terre frites. Mélangez le tout.
Assaisonnez de sel, de poivre, d’une feuille de laurier et SURTOUT, indispensable,  quelques (5, 6…) brins de safran. (Les espagnols vont de nouveau dire que je les cherche, mais il paraît que le meilleur safran du monde est cultivé dans les Abruzzes. J’ai vu un reportage ou une famille de quatre personnes et trois grands parents vivait dans les Abruzzes en produisant du safran (entre trente et septante euros le gr.), du miel, des truffes (grâce aux chênes à truffes) et …des langoustines d’eau douce. Elle produisait également de l’huile d’olive bien sûr.)
Bon, laissez mijoter, quoi ? Allez,  une demi-heure.
C’est bon ! Le parfum du safran ! La viande est tendre et se défait toute seule et les pommes de terre ont pris le goût du vin mêlé au jus des légumes. On mange cela doucement, sans courir, avec un Albarinho (vin blanc de Galice) frais s’il fait chaud ou un Pesquera (Vin de la Ribeira del Duero) si c’est l’hiver.
C’est bon, c’est la vie ça, la belle vie bien sûr, celle que l’on construit soi-même, que l’on vit comme on veut, sans que personne ne vienne la perturber. Oui, je sais j’ai de la chance, mais enfin, je vous le dis de nouveau, la chance ça se mérite hein.
La prochaine fois, je reviens sur la paella ou plutôt les paellas.
Ci-dessous un courrier de Francis, militant de la décroissance, fidèle client de Como en casa, à propos des villes en transition. Plein d’infos intéressantes.

CherMario
La ville en transition dont tu parles dans ta lettre est Totnes,  une accueillante petite ville de 10.000 habitants. Pour la petite histoire, une dizaine de photos du reportage qui lui est consacré dans le dossier d'Imagine sont de moi (il faut bien regarder pour le voir, c'est en tout petit). Ce dimanche après-midi, avec mes amis objecteurs de croissance de Liège, je fais un exposé à 14 h au CRIE, dans les bâtiments du parc botanique, sur le pic de pétrole et la crise énergétique ainsi qu'une introduction aux réponses du mouvement de la décroissance, dont les villes en transition sont une composante (le tiré à part d'Imagine y sera disponible). Le concept des villes en transition est une réponse collective et pragmatique motivée par la déplétion des combustibles fossiles, le bouleversement climatique et l'incapacité de nos dirigeants à prendre les décisions adéquates face à ces deux énormes défis. Info sur http://liege.mpOC.be  (groupe de Liège du Mouvement politique des objecteurs de croissance).

Je n'aime pas le terme de « simplicité volontaire » qui me fait immanquablement penser à une secte, je lui préfère la « sobriété individuelle ». Je la pratique et pas que pour une question de cohérence (on ne peut prêcher la décroissance et la transition sans se l'appliquer à soi-même). Ce n'est pas quelque chose qui me fera éviter Como en Casa, en tous cas pas ses plats végétariens, ses douceurs de toute sorte et son bon vin (dommage pour le ragoût de Marlène - mais je ne suis pas contre une petite entorse de temps à autre). Vivement la réouverture !
Francis Leboutte
Merci Francis.
Attention les commandes de cava (10,5€ la bouteille) se clôture le 16 décembre. (Malgré sa sobriété, Francis en a encore bu une la semaine dernière)
Allei, à la semaine prochaine.  

jeudi 8 décembre 2011

plein de choses que je dois vous dire


Notre Cosette à nous est un homme. Elio. Quel dommage qu’il n’ait pas pu, au sortir du palais de Laeken, téléphoner à ses parents, à sa maman surtout, pour lui dire « t’as vu !! ». Sa mère, venue des Abruzzes, qui ne savait ni lire ni écrire. Ma mère, qui venait aussi des Abruzzes, savait lire et écrire, même lentement, par contre elle ne savait pas compter et j’ai du lui apprendre à le faire quand nous avons ouvert un commerce d’alimentation à Strépy. Bref, pour en revenir à Elio, soyons lucides quand même,  n’oublions pas qu’au-delà d’une histoire personnelle, aussi admirable soit-elle, il y a malheureusement ce que ce gouvernement nous a concocté comme couleuvres qu’il va nous falloir avaler si rien ne bouge.
Je crois que mon « moi hégémonique » de tendance anarcho-syndicaliste reprend le dessus pour le moment (à propos de ce moi hégémonique, voir ma lettre du 22 novembre« Tabucchi et la confédération de nos âmes »). L’anarcho-syndicaliste est celui qui croit que le mouvement social et l’action des citoyens peut être plus efficace pour changer les choses que les partis. Ne soyez donc pas étonné que ce nouveau mouvement qu’on appelle « Cultures en transition » me séduise. Un groupe « Liège en transition » a vu le jour et j’espère se développera dans l’avenir. Pour en savoir plus à ce sujet, je vous suggère vivement de vous procurer le tiré à part du magasine « Imagine » sur les villes en transitions, ils coûtent deux euros. 400 personnes se sont réunies ce dernier 20 novembre autour du film, « Cultures en transition ». Preuve d’un intérêt énorme dans la recherche d’alternative à ce monde qui ne tourne pas rond. Depuis cette date, j’ai farfouillé et découvert le concept de « Permaculture » dont sont porteurs les militants de la transition: il s’agit d’un projet qui vise à concevoir une société humaine écologiquement soutenables, socialement équitable et économiquement viable.  J’ai été sidéré de découvrir que la ville anglaise dont j’ai oublié le nom et où s’est développée l’idée de transition, pourrait être autosuffisante du point de vue alimentaire d’ici dix ans. Ceci grâce entre autres au développement des potagers urbains. Le slogan de ce mouvement est « penser globalement et agir localement ». Inutile de vous dire que ce mouvement est adepte des « circuits courts » dans la distribution alimentaire. (Certains vont jusqu’à prôner la « simplicité volontaire », concept que je n’aime pas du tout. J’en vois déjà aller prêcher les chômeurs ou les licenciés d’Arcelor et leur dire que tout cela c’est très bien et qu’ils peuvent maintenant vivre simplement. Je propose que la simplicité volontaire ne s’applique qu’aux Albert Frère et compagnie).
Bref, si « Liège en transition » vous intéresse, vous pouvez obtenir toutes les infos auprès des responsables de l’ASBL Barricades en pierreuse.
Mon moi hégémonique anarcho syndicaliste, me fait perdre toute tolérance envers les conneries de nos politiques.
-          Voilà t-y pas que les parlementaires socialistes nous écrivent pour nous dire que ce qu’ils vont faire comme politique, n’est pas ce qu’ils voudraient vraiment mais qu’ils y sont obligés car on a voté pour eux et à cause de cela, ils doivent faire le contraire de ce qu’ils ont promis. En attendant ajoutent t’ils, vous avez bien raison de manifester !! Abracadabrantesque, non ? Il va falloir voter à gauche de la gauche la prochaine fois.
-          Les libéraux ont eux marqués des points dans la négociation,  inversement proportionnels à leurs résultats électoraux. Et on s’étonne qu à l’annonce du nouveau gouvernement, Charles Michel …baisse dans les sondages. C’est qu’il y a une chose qu’il n’avait pas compris : les francophones n’ont pas votés pour les libéraux, ceux-ci ont perdu parce que la population n’est pas d’accord avec leur politique. Malgré tout, ils continuent à défendre les mêmes privilèges en pleine crise financière. Chiche qu’ils seront de nouveau sanctionné.
-          Il faut bien avouer que la palme de la connerie revient à Thierry Jacques, président du MOC (dont j’ai été longtemps militant et permanent), s’agissant de la faillite d’Arco (coopérative chrétienne actionnaire de Dexia) dont je suis membre. Thierry Jacques joue les Calimero et dit « le capitalisme a tué les coopératives socialistes et maintenant il tue les coopératives chrétienne » ». Tiens, tiens ! Je croyais moi que ce qui a tué les coopératives, ce sont des dérives dirigeants des années « frics », des tapie déguisés en dirigeants ouvriers, venus cueillir les fruits de la terre que les générations précédentes avaient labourée, qui ont voulu jouer dans la cour des grands « capitalistes », qui ont été au casino de la spéculation avec de l’argent qui ne leur appartenait pas et qui ont tout perdu. Pendant ce temps, des citoyens se cotisent, font des dons pour créer des petits fonds de micro crédit ou des crédits alternatifs soutenant des projets individuels ou collectifs.
Allei, j’en reste là avec mes coups de gueule. Je vous promets ceci : je vais jusque demain, re-cultiver mon moi littéraire et culinaire, gérer autrement la confédération de mes âmes et vous envoyer dés demain la recette de Marlène (qu’elle tient de sa mère) qui s’appelle « carne grisada » qui est un de mes plats préférés. Procurez vous déjà du ragoût de veau et on en parle.