lundi 22 décembre 2014

Bye my friend

Joe Cocker est mort et avec lui une partie de nous mêmes s'en va.  Mon souvenir de Woosdstok, c'est lui, et sa chanson (celle des Beatles en fait) With a Little Help From My Friends. Bien sur, je n'oublie pas les cordes de la guitare que mordait Jimmy Hendrix. Mais Joe Cocker, c'était nous, c'était le type qui hurlait comme nous voulions hurler. C'était le type qui chantait , hurlait l'amour et l'amitié comme nous voulions les chanter, les hurler. Qui pourrait oublier cette poupée mécanique qui s'agitait en tout sens, vibrant comme les cordes d'une guitare, qui était prêt à tout pour qu'on l'écoute, qui voulait que la musique, la jeunesse dominent le monde. Nous pensions triompher des égoïsmes, de l'exploitation, de la guerre. Avec Joe Cocker et sa voix rocailleuse sans limite, nous avons cru que c'était possible. J'ai pense à l'époque, en regardant Woodstock dans une obscure salle de cinéma provinciale, qu'il allait mourir en sortant de scène, qu'il se sacrifiait, qu'il était impossible qu'il survive à de tels cris, mais il a vécu, chanté et continué à hurler durant 45 ans. Il est parti et avec lui une partie de nous mêmes. Nous sommes nombreux à avoir hurler à sa suite, à avoir tenter de changer le monde, à avoir tenté de renoncer à renoncer.
Purée que cela a été vite, que cela a été court. Nous sommes de plus en plus cernés de près... 
Je vous propose de revoir sur Youtube Joe Cocker à Woodstock et de le voir 40 ans plus tard avec la même chanson: With a Little Help ...
Bye my friend

samedi 20 décembre 2014

Cette nui à 1 h30

Cette nuit, à une heure trente, crevés, fourbus, éreintés, Marlène et moi, autour de notre verre traditionnel d'après service (Marlène un pecorino d'Abbruzo et moi un Tutti sogni de Sicile (fabuleux, il sera à la carte en 2015)  avons décidé de lever le pied, la jambe avec, de baisser les bras et de prendre des vacances et donc de supprimer les deux soirées spéciales des 26 et 27 décembre. Le mois de décembre a été formidable, nous avons reçu énormément de groupes, et avons eu de belles et bonnes soirées hyper chargées.  Janvier se présente déjà riche également et nous nous devons d'être en super forme. Donc la sagesse nous commande un arrêt repos et détente, de nous libérer l'esprit des questions quotidienne du restaurant, de profiter un peu de notre maison, d'y recevoir Lady de Nantes (ma petite soeur Nadia, de passer une belle journée avec nos petits enfants et de vous revenir en pleine forme dés le 5 janvier. Nous serons donc fermés du 24 décembre dés 15 heures jusqu'au 5 janvier, date à laquelle nous vous accueillerons dés  12 heures. A nous la belle vie et les grasses matinées.
Je vous écrirai sans doute bien avant cela, surtout si nous avons quelques expériences de menus à vous communiquer. Vous pouvez aussi m'écrire à mario.gotto@gmail.com. D'ici là, passez de merveilleuses fêtes et nous vous souhaitons déjà une très belle année 2015.

mercredi 17 décembre 2014

Réjouissons-nous


Réjouissons-nous, nous avons en Belgique un mouvement des travailleurs absolument admirable qui ce dernier lundi s’est mobilisé de façon fantastique.
Réjouissons –nous et soyons fiers de cela. Faire grève n’est jamais un plaisir. Qui demande à se lever tôt pour aller affronter le froid, les menaces des patrons, des anti grévistes…tout en perdant un journée de travail et une part de ses revenus.
Réjouissons-nous, c’est ce même mouvement qui se bat depuis plus de cent ans pour obtenir des droits. C’est grâce à lui que les congés payés existent et que tous peuvent en profiter,  un salaire décent qui suit le coût de la vie, une assurance maladie, une assurance chômage, des allocations familiales. Sans ce mouvement, sans ces travailleurs qui se lèvent tôt pour que les mots d’ordre de grève soient suivis, nous n’aurions rien de tout cela. Et ce même mouvement doit se battre aujourd’hui pour que ces acquits ne soient pas remis en question.
Réjouissons-nous que malgré tous ses défauts, les syndicats reviennent à leurs fondamentaux et structurent ce mouvement. Les risques de dérapages sont énormes. L’organisation a su les éviter.
La grève est non seulement un droit mais aussi un devoir de solidarité. Cela ne se fait pas sans mal. Il ne s’agit pas de rater la grève une fois qu’elle est décidée. On sait que des pressions vont venir de toutes parts, du pouvoir politique, des employeurs bien sûr et d’une série de gens, ignorants des enjeux, ignorants à quel point ils sont concernés et qui pourtant sont bien heureux eux aussi de profiter des congés, de revenus décents et de tous les avantages que les grévistes obtiennent ou maintiennent.
Le droit au travail n’existe pas. Pour preuve les centaines de milliers de chômeurs dans notre population. Le droit d’aller travailler pendant les grèves ne peut pas exister, car on donnerait le droit de casser la grève et d’affaiblir le mouvement ouvrier. Le droit de grève comprend le droit à bloquer de façon pacifique les entrées d’usine et de lieux de travail, de débrancher les machines, de bloquer les routes des zonings industriels, de perturber le commerce, d’enlever les vêtements des tringles et parfois les marchandises des rayons.
La violence qui doit être condamnée sans ambiguïté est celle qui s’attaquent aux biens privés et publics, qui incendie des voitures, qui fait de la casse pour de la casse, mais aussi celle de ces inconscients qui foncent sur des piquets de grève, qui font du zèle pour se faire bien voir et qui trahissent sans le savoir les mouvement qui leur permet de vivre dans une société plus ou moins moderne.
Réjouissons-nous que ce dernier  décembre, des dizaines de milliers de travailleurs ont montré leur capacité à être solidaire et à se battre pour nos droits et contre l’injustice. Des études récentes nous disent qu’il n’y a jamais eu autant de millionnaire qu’aujourd’hui et que l’écart entre les hauts  et les   bas salaires est passé de 7 à 9.5. Quand il y a un tel écart, c’est la vie en société qui est menacée. Pour l’éviter, il faut se battre, arrêter le travail et descendre dans la rue. Réjouissons-nous car les travailleurs l’ont fait.

Mario Gotto

mardi 16 décembre 2014

Ne pas bouillir le MISO

Vous avez été plusieurs à réagir à propos du Miso,. Paquita me signale que pour sauvegarder les propriétés du Miso, il ne faut pas le faire bouillir. Il est vrai que dans le bouquin dont je vous parlais (1Q84 de Murakami. A commander au Livres au trésor) ils versent le plus souvent l'eau bouillie sur le Miso et les ingrédients qu'ils ont mis dans leur bol. Donc vous mettez une cuillère à soupe de miso dans un bol, les ingrédients de votre choix soit des nouilles, soit des légumes, soit des champignons, soit un oeuf battu, soit de la viande bouillie, soit un mélange de tout cela et vous verser l'eau bouillante par dessus. Avec Marlène, nous avons hier fait la même chose avec du shoyu. Le shoyu a les mêmes propriétés que le miso et est aussi fabriqué à base de haricots de soja fermentés. Le shoyu est liquide et s'utilise aussi comme condiment ou comme un fond de bouillon. ces deux produits se trouve facilement dans les commerces bio. A défaut, dans les commerces chinois ou asiatique. Mais Marlène vous dira de vous méfier s'il n'est pas bio car la fermentation n'éliminera pas les résidus chimiques éventuels.
Bon hier soir, j'ai quitté le Japon pour retourner en Italie. En rentrant à la maison, j'ai rapidement fait 300gr de pâte à pizza. J'ai laissé reposé une heure pendant laquelle je me suis endormi dans le fauteuil du salon. J'ai étalé la pâte sur la grande plaque du four que j'avais huilée à l'huile d'olive. Sur la pâte j'ai mis un coulis de tomate arrosé d'herbes (thym, romarin, origan et sauge d'Antonio Bove). Sur la tomate, de fines tranches de daïkon, un poireau coupé très fin, du fenouil aussi coupé fin, un oignon, du céleri, de la mozzarella di buffalo et un assortiment d'épices avec du piment d'espelette. Dix minutes au milieu du four à 240 degrés, plus trois minutes dans le bas du four. Cuisson parfaite. J'ai arrosé d'huile d'olive au moment de servir et j'ai mis du sel noir de l'hymalaya (c'est du snobisme hein!) Marlène a trouvé cela sublime et pour que Marlène trouve cela sublime...
A la semaine prochaine (n'oubliez pas vos réservations pour les soirées du 26 et 27 décembre 042320004)


lundi 15 décembre 2014

Vive le Miso et les pintxos


Je suis depuis quelques semaines prisonniers de Haruki Murakami. Auteur japonais très prolixe, j'ai lu Chronique de l'oiseau à ressort e suis maintenant plongé dans le livre 3 de 1Q84. Un livre fantasmagorique mais dont on ne peut se détacher. Allez savoir pourquoi, la lecture me donne envie d'aller faire un tour au Japon. Dans l'attente de ce voyage, nous nous sommes fait, Marlène et moi un Miso aux légumes, qui nous a beaucoup plu. Le Miso se présente le plus souvent sous forme de pâtes, le nôtre est de couleur noire, il est bio et très bon. Le Miso est fait à base de haricots de soja fermenté et la fermentation peut aller de six mois à trois ans. Celui que nous avons acheté à Al Binete a fermenté six mois. Comme c'est à base de soja, on a donc affaire avec un buillon protéiné. Comme régime, on ne peut faire mieux puisqu'on mange des protéines sans matières grasse. On en fait donc du bouillon (de Miso) que l'on peut agrémenter de toutes sortes de choses. Les japonais en mangent (ou plutôt en mangeaient car les jeunes générations abandonnent semble t'il la nourriture traditionnelle pour se jeter sur le fast foot d'où l'apparition de plus en plus d'obèses au Japon), mais dans la nourriture traditionnelle on mange des miso agrémenté soit de légumes, soit de viandes bouillie, soit d'oeuf, soit d'un mélange des trois. Dimanche nous nous sommes fait un miso de légume-oignons, poireaux, céleri, chou, et daikon coupé en mirepoix. Vous mettez ces petits légumes dans le fond d'un bol et y versez votre bouillon de miso pour faire ce bouillon, nous avons mis une bonne cuillère à soupe de pâte de miso pour 3/4l d'eau et avons fait bouillir. Les légumes sont croquant et c'est très bon. Le daikon est un légume japonais sous forme de radis blanc allongé. On en trouve facilement à Al Binete pour le moment. La qualité principale du daikon est qu'il est un brûle graisse. Donc un régime dans lequel vous prévoyez trois ou quatre Miso/semaine avec du daïkon, c'est parfait. Mais alors, ne faites pas comme nous, car après le Miso, Marlène m'a fait son risotto à l'avocat et aux épinard, c'est diététique sauf si comme moi, vous en mangez une double portion.
Je vous ai parlé la semaine dernière des deux soirées Pinxhos du 26 et 27 décembre. Ne ratez pas cela. Car nous sommes en train de mettre au point des pinxhos tout a fait originaux, il y aura de la gastronomie pour pas cher. Les pinxhos iront de 3.5€ à 8€, vous en mangez un, deux, quatre ou dix, chacun selon ses besoins et moyens.
Voici le flyer, merci de diffuser auprès de vos amis. Et n'oubliez pas la soirée blind test le 27/12 dés 23heures.

lundi 8 décembre 2014

La roue tibétaine des passions

Je vous raconte de suite à propos de la roue tibétaine des passions, mais avant cela, deux mots sur la fin de l'année à Como en casa.
Nous n'ouvrirons pas le 24 décembre en soirée, ni le 25 décembre. Par contre, nous serons ouverts les 26 et 27 décembre pour deux soirées "spécial pinchos" et une soirée "blind test " avec Lady de Nantes. L'an dernier, ce fut du délire jusque trois heures du matin. 
J'explique: d'abord les pinchos. Ce sont les tapas basque, souvent des mets présentés sur des tranches de pain et assemblés par un pique, pincho en basque. Il y aura des pinchos dés le vendredi 18h30 jusque 22h et le samedi dés 18h30 également jusqu'à plus faim. Cela ira du pinchos de jamon y queso (jambon et fromage, jusqu'au pincho brie y pimiento, en passant par le saumon, le foie gras et j'en passe. Tous plus délicieux les uns que les autres et allant de 3.5€ à 8€ (pour le foie gras par exemple). Comment cela se passe? Nous passons avec des plateaux et vous prenez (ou pas) tout ce que vous voulez. Vous serez à table et ce sera aussi dé-gustatif que nos menus entrée, plat, dessert. Des mets como en casa, des mets de fêtes, des mets raffinés et pour tous les goûts. Vous le savez, à Como en casa, c'est toujours surprenants et jamais comme ailleurs. Le samedi, rebelote et dés 23h, Lady de Nantes lance ses musiques, de film, ses chansons, musiques de feuilleton, chansons d'aujourd'hui et d'hier...le jeu consiste à deviner les titres dés les premières notes. A jouer en équipe à composer sur place ou à l'avance, réservation hautement souhaitée bien entendu. Ceux qui y étaient l'an dernier en parlent encore. Du délire je vous dis

C'est Haruki Murakami, qui dans sa trilogie 1Q84, parle de la roue tibétaine des passions et des émotions. La roue tourne et les passions situées au bord de la roue, qui un temps étaient en haut, au grand jour, en plein soleil se retrouvent en bas et dans l'ombre. Elles ne disparaissent pas pour autant car la roue continue de tourner et quand on les croit oubliées, elles reviennent dans la lumière. N'ayons donc jamais peur de perdre une passion ou une émotion pour une autre, car elles ne nous quittent jamais tout à fait et finissent toujours par revenir. Mais celles qui sont sur le moyeu de la roue, elles, restent toujours dans la pleine lumière.

Je vous assure, c'est bien comme cela et j'en parle en connaissance de cause
Allei, à la semaine prochaine (pour rappel, vos réactions uniquement sur: mario.gotto,@gmail.com
Ah oui, nous serons fermés du 28/12 au 04/01/15.

mercredi 3 décembre 2014

autour des négriers

Titanne, appelons-la comme cela, est une vieille copine. Elle a vécu une vie bien remplie et un peu rock and roll. Aujourd’hui, elle s’est mise à raconter ses histoires et nos styles sont assez proches. Désormais, vous recevrez donc, soit mes histoires, soit les siennes. En voici une première en apéritif, tous les noms cités sont des noms d’emprunt :

Vers +-1980 au bureau j'avais un client entrepreneur du bâtiment  Anselmo Vitacara, en personne physique. Sa femme, une très brave femme, s'occupait des papiers et le faisait très bien. Comme l'entreprise se développe bien, Anselmo décide de créer une société et cherche des associés. Il trouve alors 3 autres italiens comme lui dont je ne me rappelle plus les noms sauf un Napoletano. Impossible de faire une société sans un associé ayant des connaissances et l’accès en gestion et donc votre brave  Titanne reçoit 2 parts et est associée dans la société " World construction". Ce n’est que lors des signatures chez le notaire que je rencontre donc les (mes) associés.
La société fonctionne bien, l'épouse de Monsieur Vitacara s'occupe très bien des papiers et donc tout tourne bien jusqu'au jour où on retrouve Anselmo  carbonisé dans sa voiture à Gouy (si ma mémoire est bonne) . Quelques jours plus tard, perquisition au bureau et on apprend qu'il a été tué de six balles dans la tête avant d'être brûlé et que les assassins sont les associés de "World construction". Me voilà donc avec une société du bâtiment sur les bras, entourée d’un climat de terreur, d’assassins présumés et d’une veuve désemparée !!!!!!!!!
A plusieurs reprises j'ai été convoquée à la PJ à et les enquêteurs très sympas se foutaient toujours de moi se rendant compte que je ne connaissais rien de ce qui se passait dans cette société et donc ne savais pas leurs parler des associés ni répondre à leurs questions.
C'était le moment où on parlait énormément des négriers du bâtiment et apparemment Anselmo Vitacara était un traître à leur causeet donc il a été abattu.
La société a été liquidée et la femme d’Anselmo a ainsi récupéré une partie de ce que son mari avait investi.


Tu vois Mario, j'ai quand même un don, celui de me mettre dans les emmerdes. Mon bon cœur m'avait (une fois de plus) joué un mauvais tour.
 
Maintenant j'en ris mais il y a 30 ans je ne riais pas, je t'assure que c'était très flippant. Je peux dire que j'ai côtoyé des assassins !!!!!!!! Et toi aujourd’hui, avec ton resto, tu côtoyes les gens du Palais de Justice, à chacun son truc hein.........
 
En allant chercher les enfants à l'école j'ai rencontré Madame Vitacara et voilà pourquoi j'ai repensé à cette aventure.

jeudi 20 novembre 2014

Pluie de cadeaux à Como en casa

Pluie de cadeaux à Como en casa
Eh, oui, les fêtes de fin d’année approchent à grand pas et avec elles, les périodes de cadeaux. Pour certains, c’est un plaisir que de choisir et de gâter les siens. Quoi qu’il en soit, Como en Casa veut vous faciliter les choses et vous propose une série de cadeaux originaux, utiles et agréables.
Un assortiment de vins d’Alsace de chez Stoeffler
Nous avons visité Vincent Stoeffler et dégusté ses vins l’an dernier. Une merveille. Vincent fait son travail avec amour et passion. Toute sa production est évidemment certifiée bio. Ses vins sont réellement exceptionnels. Vincent nous fait une très belle offre et nous vous proposons un assortiment de 8 vins pour 99€. Parmi ces 8 vins, une vendange tardive, une vieille vigne, un grand cru. Vous pouvez commander tout l’assortiment à 99€ (TTC,  FA et transport compris), mais vous pouvez aussi sélectionner vos préférences et commander ceux qui vous plaisent avec un minimum de 6 bouteilles (panachage autorisé
Riesling tradition 2013               8.60€
Riesling grand cru 2013             13.80€
Riesling vieilles vignes 2012      11€
Pinot gris 2013                             8.80€
Gewurztraminer 2013                9.20€
Gewurztraminer vieille vigne 2012    13€
Gewurztraminer vendanges tardives 2011     21.60€
Pinot noir 2012 (Rotenberg)                              11.60€
FA                                                     1.40
Total                        99€  
La Cava Ronsard est toujours de la fête, vous étiez nombreux les dernières années à le commander et pour beaucoup d’entre vous, il est devenu le cava fétiche. Sa qualité est toujours assurée et nous sommes heureux d’être les relais de ce producteur fidèle à ses principes.
La bouteille de 75cl                   10.50€
Les 6 bouteilles pour                  60€
En Italie, un Noël ou un nouvel an sans le Panetone et le Limoncello, cela n’existe pas. Donc, notre Limoncello maison est au rendez-vous. Il est encore en macération mais dès le 4 décembre, il sera prêt. Vous savez qu’il est inimitable puisque fait avec des citrons bio de Sicile et de la canne à sucre qui lui donne son identité unique.
La bouteille de 50cl                      24.15€

Vos commandes (par mail : mario.gotto@gmail.com  ou par téléphone au 04 2320004 ou 0498110980) doivent nous parvenir au plus tard le 6 décembre. Seules les commandes payées sont prises en considération. A payer au compte Iban BE49068252165671 de Como en Casa 4000 Liège. Mention « commande de votre nom » avant le 8 décembre

lundi 17 novembre 2014

Nos soirées de vendredi et samedi sont fabuleuses et nous sommes vraiment heureux du succès rencontré et qui va sans cesse grandissant. Créer un projet comme le nôtre et le voir apprécié, qu'espérez de plus? Le ceviche, dont je vous ai déjà parlé et le salmonejo rencontrent un succès fou. Nous verrons dans les prochaines semaines, qui de ces deux entrées va l'emporter. Pour rappel donc, le ceviche est un met originaire du Pérou, composé de poisson qui "cuit" uniquement grâce au jus de citron vert dans lequel il est servi avec de petits légumes et oignons. Le salmonejo, est une coulis de tomate mélangé au mascarpone qui noie de petites omelettes farcies de ricotta et de graines, des dés de jambon et des fruits secs. C'est un plat andalous revisité par Marlène. Les deux sont donc froids, exquis et très gai à manger.
Dans les plats, outre le filet de maquereau sur compotée de chicon et lentilles vertes, le poulet à l'asiatique et son millet connait aussi ses jours de gloire. Il est superbe et pour semer le trouble, nous l'avons nommé "poulet à la taille".
Allei une petite histoire pour cultiver la nostalgie
Attroupement à Strépy

Hier, je passais devant la terrasse d'un café à Saint Léonard et allez savoir pourquoi, un souvenir d'enfance m'est revenu à l'esprit. Des hommes, habillés en costume de toiles de salopette,  pour la plupart des mineurs (les mineurs portaient des salopette de deux pièces et non d’une pièce comme d’autres professions), étaient sortis du "café du coin" qu’on appelle aujourd’hui le chabotti, en bas de la rue Delsamme à Strépy et formaient un grand cercle occupant tout le carrefour. C'était l'après-midi, ils avaient les sourcils noirs et avaient donc travaillé à la pause du matin. Leur flacon de café en aluminium pendait à la ceinture. Certains portaient leur casque de cuir. Ils faisaient cercle autour de deux mineurs qui se battaient. L'un avait le visage en sang, tout le visage comme si on lui avait arraché la peau et essayait de frapper l'autre avec son ceinturon. L'autre, ça se voyait, était souple et fort et dansait autour du premier comme un chat autour de sa proie. J'étais paralysé à la vue du sang et par la violence qui se dégageait de cette scène. Les spectateurs ne disaient rien. 
Nelly, la tenancière du café du coin, est sortie, a fendu la foule des hommes, a pris l'homme blessé par le bras et lui a dit en wallon: leyè cheur m'fi. Çà n'cher à ri" (laisse tomber mon garçon ça ne sert à rien), elle l’a emmené dans l’arrière salle du café pour soigner ses plaies. La foule s'est dispersée, les hommes sont rentrés et on repris leur boisson et échanger leur avis sur cette bagarre, d'autres sont rentrés chez eux navrés de ce qui s'était passé, d’autres sont allés dans la cour derrière le café jouer aux quilles. 
Tous avaient un énorme respect pour Nelly et personne n’aurait osé la contredire et s'opposer à son intervention.

lundi 6 octobre 2014

Duvalier est mort (tant mieux) sans procès(dommage)

Nous avons passé une merveilleuse soirée des Coteaux et vous étiez nombreux au rendez-vous. Nous avons gérer deux espaces, le stand à l'avant et la salle, et à partir de 22h30 la soirée tapas durant laquelle nous avons surtout servi des pinchos que beaucoup ont apprécié. Cela nous a donné l'envie de recommencer et donc d'ici la fin de l'année, nous aurons certainement deux ou trois soirées pinchos. Les pinchos sont une spécialité du Pays Basques. Ce sont de petits montages, parfois très sophistiqués, de légumes, charcuteries, oeufs, fromages et autres préparations sur des tranches de baguettes; Ces montages tiennent grâce à des cure dents. Des pinchos. Marlène en a sortis de très beaux et très bons sur des plateaux de verre et nous avons été surpris de voir les gens achetés non pas un ou deux pinchos mais les plateaux en entier avec 8 ou neuf pinchos. Chouette chouette. Je crois bien que nous ferons cela le WE entre la Noël et le Nouvel an sans doute aussi avant.
Bon cette semaine à midi, nous ressortons le pain de viande au chorizo que vous avez tant adoré et le Vol au vent spécial Como en casa aux épinards.
Le filet de maquereau aux lentilles vertes était "trop bon" comme cela se dit aujourd'hui, donc on remet cela; et si nous obtenons de l'onglet ou du foie de veau, je vous en avertirai dés jeudi.
Duvalier est mort d'une crise cardiaque à 63 ans. C'est pas moi qui le pleurerai. Je suis fier d'avoir, un tout petit peu, participer à sa chute en soutenant à l'époque un syndicat clandestin qui a joué un rôle déterminant dans l'affaiblissement du régime de l'époque et a sa chute. Jean Claude Duvalier, appelé aussi Bébé Doc, était le fils de papa Duvalier, appelé Papa Doc. Les deux s'était autoproclamé président à vie et ont fait régné sur l'île à la population descendante des esclaves, une dictature féroce avec leurs milices appelées les tontons macoutes. Ils ra-quettaient, spoliaient, tuaient, violaient. Ils ont mené le pays, le premier pays à avoir obtenu son indépendance en 1804 grâce à Toussaint Louverture, ancien esclave,  à la ruine morale et matérielle. Malheureusement, le renversement de Duvalier a donné naissance peu à peu à une autre dictature, celle de Bertrand Aristide, petit curé révolutionnaire qui s'est très vite accoutumé à la richesse et à la corruption. Aujourd'hui, Haïti tente de sortir d'une misère effroyable encore aggravée par un terrible tremblement de terre survenu en février 2010. 
Les américains ont envahi l'île à plusieurs reprises et surtout ont cassé l'économie du pays dans les années soixante en y envoyant des bateaux de riz distribués presque gratuitement ce qui a conduit les paysans à arrêter leur propre production qu'ils n'arrivaient plus à écouler face à une telle concurrence et en obtenant d'interdire l'élevage du cochon noir et rustique d'Haïti sous prétexte de maladie et cassant ainsi ce qui constituait la banque des pauvres. 
Haïti, appelée autrefois la Perle des Antilles sombre chaque jour un peu plus. Mais les Haïtiens continuent à se battre, surtout les femmes. Ah, oui, c'est vrai j'allais oublié de vous dire les haïtiennes comptent parmi les plus belles femmes du monde et ont pour nom, Delphine, Marlène Dorsena, Darline, Adriana.... Si vous voulez connaître un peu Haïti je vous conseille de lire "Adriana dans tous mes rëves" de René Despètre et "Cathédrale du mois d'août" de Pierre Clitandre.

jeudi 2 octobre 2014

les cadeaux de Como en casa pour les coteaux

Ce samedi 4 octobre, c'est la fête des Coteaux à Como en casa aussi avec quelques petits cadeaux pour vous
1 Il y aura de l'onglet
2 Vous pourrez composer votre menu entrée, plat, dessert pour 38€ et c'est vrai pour vendredi aussi. (vous gagnez de 5 à 7€ sur les prix normaux)
3 Nous aurons un stand à rue avec bière, mojitos et focaccia de 1.5 € le quart à 5€ la focaccia entière au chorizo.
4 A partir de 22h30, vous pourrez boire un verre et manger un pincho (petite tapas) à l'intérieur. Fermeture à minuit.
Que voulez-vous de plus? Le sourire du personnel? Il est garanti.
A samedi alors? (pour les menus, mieux vaut réserver au 04 2320004 ou 0498 110980.

lundi 29 septembre 2014

Alexandre et les fleurs de gare

Cela faisait longtemps que je ne vous avais plus raconter d'histoire. Vos réactions à mario.gotto@gmail.com
Sans en avoir conscience, cela faisait au moins une demi-heure qu’Alexandre regardait, ébahi comme à chaque fois, les hommes s’affairer et travailler dans une coordination parfaite. Il regardait avec envie les outils qu’il aurait voulu lui-même tenir en main, les chignoles qui perforaient les lattes de bois, les rabots et les varlopes qui les ajustaient, ces longs tournevis qui donnaient de la force à ces bras pourtant déjà fort musclés. Régulièrement, il s’arrêtait devant ces ateliers où les ouvriers habillaient de bois, les wagons des chemins de fer. C’est surtout quand ils dressaient les banquettes de bois qu’Alexandre ouvrait de grands yeux et n’en revenait pas de la vitesse à laquelle ils opéraient, de la précision de ces gestes mille et mille fois répétés. Ce sont des menuisiers ébénistes lui avait expliqué un jour son père, c’est un très beau métier. C’est vrai avait pensé Alexandre, c’est beau de les voir et c’est le métier que je voudrais faire. Il y pensait encore ce jour-là avec, enfin, son certificat d’études en poche. Il ne savait pas encore que la guerre allait rendre les choses plus compliquées et retarder ses projets.
Cinq ans en Allemagne. Cinq ans pour rien. Cinq ans auxquels il aurait pu, du échapper. Mais à peine son service militaire entamé, tout son bataillon avait été arrêté, sans résistance évidemment puisqu’ils n’étaient même pas armés. Il avait pesté dans ce train à bestiaux qui l’amenait vers l’Allemagne. Même pas eu l’occasion de prévenir ‘pa et m’ma  avait-il ruminé. Il avait fallu survivre et s’en tirer. Il s’en était tiré. (1)
Après la guerre, l’activité économique battît son plein et les services publics engagèrent en priorité les anciens prisonniers. Alexandre était entré aux chemins de fer comme menuisier ébéniste et il allait pouvoir enfin réaliser son rêve. Il épousa Marie Josée et à eux deux eurent quatre enfants. Mais l’internement en Allemagne avait laissé ses traces et ses séquelles. Après des années de souffrance, il apparut que la seule solution pour Alexandre était de l’amputer carrément de son estomac. Il avait      29 ans et sa convalescence dura près de deux années au bout desquelles, il se remit à manger et vivre normalement. Les années d’internement avait fait d’Alexandre un homme à la recherche de bonheurs simples : manger des frites et un soret fumé, boire une bière, lire son journal et aller voir son match de football le dimanche. Quand la télévision se répandit, il en devint accroc. Il eut sa première voiture à 65 ans. Il ne voulait rien de plus que travailler, vivre simplement et voir grandir ses enfants. Avec le temps, il se souvint de la guerre comme de la grande aventure de sa vie et du camp comme de longues vacances forcées et de grands moments de camaraderie.
Au retour de son congé de maladie, on lui expliqua que les wagons de train pour passagers seraient désormais équipés de siège en simili et la carrosserie serait faite de tôles. Il n’y avait plus beaucoup de travail pour des menuisiers ébénistes, mais la patrie ne laissait pas tomber ses enfants, le grand accord social d’après-guerre assurait à chacun emploi et salaire et on proposa à Alexandre de travailler désormais comme jardinier horticulteur, responsable … des fleurs de la gare de Mons et des petites gares environnantes.
Et Alexandre s’engagea dans ses nouvelles tâches avec passion. On lui avait donné carte blanche à lui et à son seul collègue qu’on appelait « el bleu », pour se former, trouver les approvisionnements en semences et boutures de toutes sortes et d’embellir à leur guise la gare et ses environs. Alexandre courut les foires horticoles d’Hollande et de Flandre, géra l’immense serre qu’on lui avait construite et fleurit pendant des années la gare de Mons tout en ravitaillant en fleurs les chefs des petites gares du Borinage. Il était devenu un expert, les fleurs de gare, c’était lui. Certains se souviennent encore aujourd’hui de ses pelouses taillées à l’anglaise devant les ateliers et sur lesquelles on pouvait lire « atelier mécanique » ou « atelier menuiserie » tantôt apparaissant grâce à des herbes non coupées, tantôt écrit avec un savant semis de fleurs sauvages.
Il arrivait qu’en été, les dimanches de fortes chaleurs, Alexandre me demande de le conduire et de l’aider à arroser les plantes, à chauler les carreaux des serres pour tenter d’empêcher le soleil de tout brûler. C’est ainsi que je découvris le véritable jardin secret d’Alexandre et du bleu. Dans un coin de leur serre était aménagé un coin à vivre des plus mignons, avec cuisine, poêle à bois, armoire, vaisselle, fauteuil de salon et lits de camp. Qui avait dit qu’une serre dans laquelle on passait ses huit heures de travail quotidien, devait être moche et désagréable? Je m’aperçus aussi qu’à côté des fleurs poussaient des semis de légumes et de pommes de terre avec lesquels m’apprit Alexandre, ils approvisionnaient les ouvriers de la gare qui pouvaient ainsi rentrer chez eux avec des plants de salade, de choux, de poireaux, de fraisiers... Et enfin, il y avait la vigne et ses magnifiques grappes de raisin. Alexandre m’avait montré sa pince à égrainer. Il retirait un grain de raisin sur deux pour laisser aux autres la place nécessaire pour se gorger de sucre. A l’époque de la cueillette, il confectionnait des colis cadeau avec de belles grappes aux raisins rond et gros, entouré d’un papier de soie et d’un ruban doré, qu’ on livrait chez un collègue hospitalisé, ou à l’occasion d’une naissance, d’un mariage… On leur avait donné carte blanche et Alexandre et son ami s’étaient construit le petit paradis dont ils avaient sans doute rêvé. Un beau pied de nez à la guerre, fait de fleur et de poésie et de solidarité.
L’hiver était long pour Alexandre et ‘l bleu. A cette saison, le travail se limitait à entretenir les fleurs et plantes d’intérieur, de passer le matin dans le hall de la gare, (il adorait cela) arroser, enlever les feuilles séchées, rempoter quand il le fallait. Alors, dans ces périodes de calme, Alexandre et son compagnon s’étaient peu à peu entraîner à piéger des lapins sauvages avec des collets de fil de cuivre et des faisans avec des hameçons à poissons sur lesquels étaient accrochés des grains de maïs. Les lapins, dépiautés et nettoyés étaient cuits « à l’anglaise » comme disait Alexandre, c’est-à-dire rissolés puis entourés de légumes et mis à mijoter dans leur casseroles en alu sur le feu à bois. Ils en régalaient leurs amis cheminots qui, mis dans le secret, venaient les rejoindre pour leur repas du midi. Le bonheur de ces gens était simple mais qui n’en aurait pas voulu ?
Apparu plus tard, Margaret Thatcher et ses boys eurocrates qui allaient décréter que la vie et l’économie c’était du sérieux et non pas du plaisir. On n’était pas là pour s’amuser, Il s’agissait de rendre les services publics rentables et donc c’en était fini des transports pour tous, des lignes non rentables, des couleurs et des fleurs des gares. S’il y avait des richesses, ce n’était pas pour les travailleurs se payer du bon temps et se délecter de lapins sauvages et de légumes cultivés clandestinement, mais pour grossir les capitaux et permettre aux riches de s’enrichir encore plus, de se payer des yachts qui restaient à quai 11 mois et demi sur 12 ou de s’acheter des îles désertes.
« El bleu » mourut, sans prévenir, l’année précédant la mise à la retraite d’Alexandre. Ils ne furent pas remplacés et on abandonna la production de fleurs et de plantes. Dans les gares l’entretien des quelques plantes décoratives fut confié à des employés qui s’étaient portés volontaires. La serre resta longtemps à l’abandon, envahie d’herbes sauvages. Seule la vigne y survécut quelques années.
Un monde s’en était allé.
Alexandre passa trois ou quatre ans de retraite paisible avant d’être rattrapé par un cancer des plus cruels qui finit aussi par l’emporter.
Cet été 2014, la gare, sa gare de Mons est complètement rasée et il n’y pousse que gravats et bientôt le béton blanc de Calatrava. Nul sans doute ne se souvient du monde discret et bienveillant qui l’avait fait vivre et embellir.
Aujourd’hui, les fleurs viennent du Kenya ou d’Ethiopie et s’il vous arrive parfois d’encore en voir dans les gares, ce ne peut être le plus souvent qu’un bouquet oublié là par un passager trop pressé. Les équipes de sous-traitants externes chargés du nettoyage, qui ont aussi fait leur guerre à eux en traversant la mer sur des barques de fortune, le ramasseront tôt le matin comme on ramasse les vieux papiers, les canettes et autres détritus qu’on envoie brûler dans les incinérateurs industriels

mercredi 24 septembre 2014

Un label "Comme à la maison"

Vous avez été plusieurs à réagir à ma chronique "no last minute". Cela me fait plaisir, et les réactions vont dans des sens divers. Jorge me suggère de dénoncer les restaurant qui jouent du ciseau, mais comment les repérer. Benoit, lui, me suggère que créer un label "comme à la maison" et nombre liégeois seraient intéressés dit-il. C'est une bonne idée, mais cela demande du travail que d'élaborer un cahier des charges et de contrôle si on veut ne pas tromper les gens, même involontairement. Ophélie réagit sur le last minute, en me disant que grâce à ce genre de système, elle a pu se payer un hôtel ou des restos qu'elle n'aurait pas pu se payer autrement. Elle fait une réflexion qui n'est pas inintéressante qui est de consacrer une partie du budget publicitaire à ce genre de promo. C'est pas con, car comme elle le dit, on pourrait attirer un public, celui du "consommer malin" qui sans cela ne nous connaîtra pas. Seul question, est-ce que ces "consommer malin" reviendront? Où continueront-ils à chercher d'autres opportunités? Or, les restaurants ont aussi besoin de fidéliser une clientèle, et d'attendre de cette clientèle un soutien si réellement elle croit à la nécessité d'une qualité dans l'alimentation. Le Bon, le Propre et le Juste, demande une démarche dans les deux sens.
Bref, tout cela est bien intéressant et Jorge demande que je signale bien l'adresse où envoyer vos réactions. Donc écrire à mario.gotto@gmail.com. A très vite.

lundi 22 septembre 2014

No last minute

J'apprends par la presse ce matin qu'un site existe qui permet des réservations "lastminutes" dans des restaurants qui dés lors assurent des réductions. Cela nous parait un réel non sens. Avec nos produits bio et de saison, nous travaillons à flux tendus pour nos préparations. Comment gérer la fraîcheur dans les mises en place et les préparations si les réservations arrivent en dernière minute?? Le risque est de voir encourager la "cuisine aux ciseaux" (on qualifie ainsi la cuisine du prêt à chauffer, celles du sous vide ou du surgelé, ce sont ces plats qu'on achète dans des centrales horeca (metro, ispc...) , on met les sacs dans des bains marie, on coupe aux ciseaux et on étale sur l'assiette) Le contraire de la cuisine casera (en espagnol) ou casalinga (en italien) et qui veut dire "de maison".
En fait, ce qu'il faudrait pour des restaurants comme les nôtres qui refusent tous produits finis ou semi-finis, c'est encourager les réservations anticipées. Chiche? On vous fait 5% sur des réservations faites avant le jeudi midi, pour les soirées du vendredi et samedi. Donc 5%, valables uniquement sur la nourriture, hors boissons (qui elles gardent leur fraîcheur) et uniquement pour les vendredi et samedi soir.OK? C'est parti.
Ce dimanche, nous ne savions trop quoi faire à manger pour nous deux, je crois vous avoir déjà dit que nous mangions le dimanche à l'heure espagnole, soit vers 15 heures ou 15 heures trente. Marlène avait un sachet de fruits et de petites roses séchées. Ni une , ni deux, elle se met au fourneau sans rien me dire, fait revenir une belle poignée de ces roses aux fruits, y ajoute je ne sais quoi de condiments et en moins de temps qu'il ne faut pour le dire me sert un de  ces risottos...couleur orange tirant sur le rose, dans le quel je retrouve deux petites roses. C'était pas une tuerie comme on dit aujourd'hui, mais un véritable massacre. Je me suis régalé de cette délicatesse absolument superbe, que vous retrouverez à la carte dés ce vendredi. J'en ai de la chance, me disant certains mais avouez que je vous en fais aussi bien profiter hein!!
Oui, je rappelle pour vos réactions c'est uniquement à l'adresse mail: mario.gotto@gmail.com.
A très vite

vendredi 19 septembre 2014

foie de veau à Como en casa

Il a fallu insister, insister, (ça devient dur) mais voilà, nous avons du foie de veau pour ce soir. Il est bio, cela va sans dire, c'est pour cela qu'il est difficile à obtenir. Nous le dénervons méticuleusement pour vous donner toute la sérénité possible dans votre dégustation. Nous le préparons à la vénitienne, c'est à dire avec des oignons coupés assez fin, rissolés avec le foie lui-même, servi avec des frites de polenta et des allumettes de pomme-fruits. Certains nous disent que nous servons le meilleur foie de veau à la vénitienne de toute la ville. Un conseil: réservez au 04/2320004 ou 0498/110980

lundi 8 septembre 2014

Une machine de rouge

Cela m'arrive régulièrement, je tombe en panne de livres ou si pas de panne, je n'ai pas envie de plonger dans ce que j'ai de neuf sur ma table de nuit et je passe en revue ma bibliothèque à la recherche d'ouvrages que j'aurais envie de relire. Je me suis retrouvé avec en mains "une machine de rouge " de Daniel Adam. Un petit livre paru dans la collection Mea vista en 2002. Vous pouvez encore vous le procurer aujourd'hui aux éditions Couleurs livres. C'est l'histoire d'un type hyper sensible et sentimental, qui déjà enfant entendait le silence des adultes traverser les murs et qui ensuite vit tout les petits événements dans une attention de tous les instants, surtout une attention aux autres. Il se culpabilise des années d'avoir refusé un coca à une petite fille, de ne pas avoir été assez attentif à sa voisine qui est partie, il va rendre visite, muni d'un ravier de fraises, à un pote qui habite depuis des années sous une dalle de marbre et il voudrait devenir copain d'une bande de vieux qui jouent aux cartes dans un café. Il ne dit rien sans peser ses mots et il poétise tout. Quand sa copine s'en va, il dit qu'elle est quand même dans ses coulisses, il se lève le matin en regardant les pigeons picorer son temps perdu. Et quand on le lit, on a comme lui, envie que tout le monde soit heureux. Merci Dany pour ce bon moment.
Nous aussi, on essaye d'être très attentif à tout, à chaque préparation, à chaque assiette que l'on dresse et à l'accueil de chacun. Nous avons passé une magnifique soirée ce dernier  samedi, avec plein de nouveaux clients et clientes, avec un groupe d'anversois hyper sympa, qui ne savaient pas qu'on pouvait aussi bien manger à Liège et qui nous disent (c'est d'ailleurs pas la première fois) que si on ouvrait un Como en casa à Anvers, on ferait un tabac.
Les poires au vin et quatre épices anti Poutine ont connues un beau succès. Nous les avons mis à la carte par solidarité avec les fruiticulteurs victimes du boycott russe, mais hier à Valériane, nous avons évidemment appris que les poires bio n'ont jamais été achetées par les russes... Si vous avez l'occasion, lisez Le Soir de ce lundi. On y apprend que Bocuse ré ouvre le Plaza Sthène à Paris avec une carte sans viande mais avec du poissons sauvage, des produits issus de l'agriculture durable et des céréales telles que riz, quinoa et bulgur. Cela vous dit quelque chose? Ce sont les céréales que nous servons à Como en Casa depuis 2009. 
Bon je dois encore vous parler de Pietrasanta, ce village de Toscane, près de Lucca où l'art et le vin sont omniprésents. Promis, je fais cela la semaine prochaine.
Notez déjà, le 4 octobre pour la Nuit des Coteaux, c'est soirée tapas à Como en Casa. (pas de concert cette année, mais des tapas de 19h à minuit, déjà à partir de 3€. 
Allei, bonne semaine. Nous essayons d'obtenir du foie pour ce prochain WE


mardi 2 septembre 2014

Francis Degrune et les photos qui bougent

Les photos de Francis sont exposées à Como en Casa depuis la rentrée. Le vernissage de l'exposition aura lieu ce vendredi 5 septembre à 18h30.. Ne la ratez pas et si vous souhaitez souper dés 19h, réservez de suite au 042320004 ou au 0498110980.
Mais que fait Francis quand il prend ses photos? Bouge t'il son appareil au moment du déclic, Bouge t'il ses bras pour balayer l'objet ou est-ce l'objet ou une partie de l'objet visé qui bouge sans en demander la permission? Et comment se fait-il que maintenant, exposées, on a encore l'impression que quelque chose bouge dans ces photos?
Toujours est-il qu'elles sont pleines de couleurs, gaies et agréables à regarder et qu'elles égaieront notre restaurant jusqu'au 4 octobre. 
A vendredi donc

lundi 1 septembre 2014

Les sardines bretonnes

Il a fait beau dimanche entre 14 heures et 17 heures. Vous ne vous en souvenez pas mais je le sais, car Marlène et moi avons pris notre repas sur la terrasse. Et quel repas. Vers 13 heures, nous étions en ville et Marlène devait travailler une heure à Como en casa, histoire de mettre de l'ordre dans les frigos et la chambre froide. J'en ai profité pour vite aller à Samak fisch  car j'avais repéré le vendredi de grandes sardines bretonnes. Elles avaient réveillé un souvenir de souper aux sardines sur la côte basque il y a déjà quelques années. De belles grosses sardines, pleines d'écailles, les yeux éclatants qui prouvaient leur fraîcheur. Je n'en ai pris que huit chez Mohamed, qui bien sûr a sélectionné les meilleures. J'ai vide acheté du charbon de bois chez mon épicier turc et lui ai chipé une caissette à légumes en bois. Arrivé à la maison, vite allumé le BBQ, le temps d'ensuite vidé les sardines et de les bourrer de sel et de poivre (les sardines ça mange le sel me disait mon oncle Sylvestre qui m'a appris à les préparer et pratiquer la bonne cuisson à la braise. Voir sur mon blog "hommage à Sylvestre"), les braises étaient parfaitement rouges-blanches. J'ai dressé la petite table ronde sur la terrasse, ouvert le Croze Hermitage blanc bien frais. Un régal. Succulentes. Nous nous sommes retrouvés comme au pays basque.  La chaire tendre, grasse, le sel et le poivre avait vraiment assuré leur office d'exhausteur de goût... Evidemment, la nostalgie nous a gagné, nous avons parlé d'une nouvelle de Sépulveda que je venais de relire le matin et qui était un des derniers texte que j'avais lu à Paco sur son lit de mort, nous avons parlé des soirées passées avec lui et Bégonia et du dernier voyage en Andalousie que nous avions fait lui, Luis et moi. visitant sa famille, son village d'origine, trempant les mains dans le Rio Frio de son enfance et participant à cette fabuleuse visite privée à laquelle nous nous sommes invités sans permission,organisé par une banque,de la mosquée de Cordoue animée de son et lumière. Nous étions, Marlène et moi, émus d'en reparler, mais heureux, nous disant que puisque nous en parlions, Paco et Rosa vivaient encore. 
Le matin, mon fils aîné m'apprenait qu'il avait enfin conclu après des semaines de tractations le rachat d'une boucherie dans laquelle il veut faire renaître la charcuterie artisanale et un service traiteur complètement original. Qu'est-ce que je suis fier de mes enfants! Ainsi va la vie qui voit les jeunes prendre le relais pour aller plus loin et tenter de faire mieux et dans le fond, cette vie-là ne va pas trop mal.
Ah oui, à demain pour que je vous parle des photos de Francis Degrune et dont le vernissage de l'expo aura lieu ce vendredi à 18h30. On en reparle.

lundi 25 août 2014

La Nuit Blanche de Bolsena

Voilà, comme promis, nous avons mis les gnocchis à la carte ce dernier WE. Succès total évidement, nous avons atteint les 4 kg de gnocchis. Nous en ferons de temps à autres mais pas tout de suite. Beaucoup d'entre vous ont apprécié le rôti de boeuf chaud/froid. Annick nous a fait le plus beau compliment en soulignant que c'était vraiment un plat au plus près du produit. Nous allons le mettre exceptionnellement à la carte du midi cette semaine et voir ce que cela donne.
Bon, je reviens sur nos vacances. Peu de gens connaissent Bolsena. C'est à la fois un lac (le cinquième d'Italie avec ses 42 km de diamètre) et un village médiéval, entouré de nouvelles constructions mais pour la plupart des maisons familiales. Le village historique est magnifique avec ses petites ruelles, ses placette et ses maisons de pierre. Nous logions dans un très bel hôtel au bord du lac et chaque matin, nous prenions notre petit déjeuner sur la pelouse face  au lac, servis par de jeunes femmes hyper sympa, entouré de tonnelles où pendaient de légers voiles blancs balancés par le vent. Nous y avons séjournés dix jours les plus reposants qui soient. Avec des promenades au bord du lac chaque matin, des siestes au bord de la piscine et trois excursions et visites à Orvieto et Peruggia. Nous n'avons pas eu le courage d'aller jusque Rome qui se trouve à seulement 100 km.
Lors de la Nuit Blanche, (la Nuit Blanche est une manifestation qui vise à ouvrir les villes la nuit et à les animer avec des manifestations culturelles. J'ai organisé la première à Bruxelles en 2002, en même temps que Jean Blaise organisait la première de Paris. Rome, Berlin, Madrid ont suivi et je ne savais pas que cela se faisait jusque dans des villages comme Bolsena.) Lors de la Nuit Blanche, donc,  le village était éclairé de bougies et des animations avaient lieu partout, en intérieur, (dans les églises, les musées, les cours etc) et en extérieur dans les ruelles et les placettes. Marlène et moi avons été stupéfait après avoir parcouru escaliers et un dédales de ruelles éclairées de bougies, d'arriver au haut du village et découvrir trois placettes qui se chevauchaient, à des niveaux différents, remplies de monde assis ou couché, regardant un film en plein air. C'était  magique, le film en noir et blanc se déroulait à Rome et à certains moment, nous ne savions plus si nous regardions un film ou si nous étions dans le film. Des jeunes étaient couchés les uns sur les autres à regarder l'écran dans un silence absolu. Les deux œnothèques du lieu servait le vin sans faire de bruit. Imaginez, Marlène et moi, assis sur un muret de pierre au haut d'un escalier menant à une maison qui dominait la place, un verre de vin à la main, regardant tantôt le film, tantôt tous ces gens qui regardaient le film. Nous aurions voulu que ce moment ne s'arrête jamais.
Un autre belle surprise a été la procession dédiée à la sainte locale. (Sainte Thérèse je crois). La statue de la Sainte est sortie sur sa chasse à 22h précise et est baladée dans tout le vieux village dans le quel ont été dressé cinq scènes dont les rideaux sont fermés. Au passage de Sainte Thérèse, le rideau s'ouvre et laisse apparaître ... un tableau composé d'humains, figés. C'est fabuleux. Outre les jeux de lumières, les costumes des acteurs sont très beaux et colorés. Le monde se déplace d'une scène à l'autre (les tableaux font chacun une dizaine d'apparitions pour que tout le monde puissent les voir). Ce sont des volontaires qui posent, de tous âges, c'est très original et très professionnel. Les restaurants sont restés ouverts et c'est tard dans la soirée que nous avons dégustés un anti pasti de légumes grillés dans la cours d'un magnifique restaurant-librairie, en écoutant un chanteur de jazz accompagné de trois musiciens dont Charlelie Couture aurait dit "ceux-là c'est pas des ratés".

Ah oui, j'allais oublié. A Bolsena, nous avons une la chance de rencontrer un petit producteur d'Huile d'olive. Il s'appelle César. Il possède le moulin à huile du village. Son huile est certifiée bio. Ce n'est que jeudi dernier que nous l'avons dégustée. Elle est simplement sublime. Cesar est d'accord de nous en fournir deux ou trois cents litres. Je vous dirai dés que possible son prix. (je pense que cela tournera autour des 10 ou 11€ la bouteille de 75cl.) Si vous êtes intéressés, merci de me le faire savoir au plus tôt. (écrire à mario.gotto@gmail.com
Bon, je vous parlerai de Pietrasanta  la prochaine fois. Cela aussi valait le détour

lundi 18 août 2014

Tagiolini al tartuffo

Pour vous parler des tagliolini, je dois de nouveau vous parler de la cuisine de ma mère et de sa façon de faire ces spaghettis de pâtes fraîches aux oeufs. La recette est simple: un oeuf par 100gr de farine, du sel et à peine une goutte d'huile. Faites une belle pâte homogène, laisser reposer, étaler (au rouleau ou à la machine (vous voyez ces petites machine à tourner à la main (on en trouve à 30€) et faites vos spaghettis. Ma mère avait deux méthodes: l'une était la ghittara ( un cadre en bois avec des cordes fines en acier, on met la nappe de pâtes dessus et on passe le rouleau. Pour faites tomber les pâtes, on passe son doigt sur les cordes qui font une musique d'où la ghittara. Ou alors, elle faisait de grande nappe de pâte toute fine,(son rouleau mesurait un mètre), il fallait voir la dextérité avec laquelle elle étendait sa pâte, Ensuite elle repliait sa nappe sur dix centimètre, cela lui faisait un vingtaine de couches et elle coupait (tagliare en italien)finement sa bande au couteau. Elle allait très vite, faisant les spaghettis les plus petits possible et moi j'étais tétanisé par la crainte qu'elle ne se coupe. Couper la pâte, tagliare d'où les tagliolini. On nous les a servi dans un restaurant  d'Orvietto, le sette console, dans le jardin, à l'ombre de voiles qui flottait dans l'air. Nous étions dans le pays de la truffe (il tartuffo). En entrée, j'avais pris des fleurs de courgettes farcies à la ricotta et épinards, Marlène una parmigiana à la présentation très contemporaine. Nous avons bien pris le temps de déguster. Comme primo piatto, nous avons donc pris les tagliolini et des raviolis à la rillette de porc aussi al tartuffo. (les rillettes écrasait un peu le goût de la truffe.) Nous avons bu un délicieux Sangiovese. Un de nos excellents repas.
Nous avons passer des vacances absolument merveilleuses. Parmi les meilleures. Très reposantes au bord du merveilleux lac de Bolsena, très culturelle car Bolsena est un village très animé culturellement, mais en plus Nous avons passé trois jours dans le Piémont et 4 jours à Pietrasanta en Toscane. Je vous raconterai. Je vous parlerai de la Nuit Blanche (dont j'ai été l'initiateur à Bruxelles) de Bolsena. A de nombreuses reprises, Marlène et moi nous sommes demandé si tout ce que nous voyions étaient réels ou si nous rêvions. Et je vous assure que je n'exagère pas.
Des choses nouvelles à la carte évidemment. Pendant que je vous écrit, Marlène prépare un gratin "como patatas rellenas, c'est à dire comme des pommes de terres farçies. En fait sa mère faisait des pomme de terre farcies au chorizo et piquillo, Marlène a détourné cela pour en faire un gratin succulent (je l'ai goûté ce dernier dimanche: une tuerie que David et ses collègues découvrira lundi prochain où nous ouvrons à midi exceptionnellement)) et le WE, sans doute des gnocchis en entrée (hélas, les truffes que nous avons achetées n'ont pas tenu le coup, je les ai émiettées et enterrées au pieds de nos noisetiers comme me l'a conseillé un cueilleur ombriens.
Bon faudra pas que j'oublie de vous parler de Eataly, du restaurant Slow Food de Turin dans lequel on doit sonner et attendre qu'on vienne vous ouvrir. Je vous mets une photo pour le même prix. Le fichier est lourd, vous avez le temps de boire un café pendant que ça ouvre. Allei, à très vite
Allei, n'oubliez pas de réserver pour le WE.

lundi 23 juin 2014

Deux heures avec Léonard Cohen

Le lundi est  le jour de la semaine durant lequel je fais le travail administratif lié à la gestion de Como en casa: établir les factures, payer les factures, préparer la compta, répondre aux diverses administrations, gérer les dossiers du personnel, faire les commandes, répondre aux courriers et sollicitations des représentants en tout genre... c'est inimaginable ce qu'on est sollicité et démarché.
Aujourd'hui, le soleil était tel que je n'avais pas l'envie de rester enfermé et décidai donc de rentrer à la maison et de revenir travailler après 17H. Ce que j'ai fait et je vous écris après avoir régler toutes les paperasses. Je suis donc rentrer à midi, me suit mis en tenue légère, me suis installer au soleil dans un transat et somnoler en écoutant de la musique. J'ai en effet acheté un smartphone, m'y suis initié avec l'aide d'un coach (très efficace) et j'ai réussi sans difficulté à télécharger un appli musicale "Best Free Music". C'est gratos et la musique est gratuite aussi. J'ai écouté tout Léonard Cohen de 1967 à 2014. Extraordinaire. J'écoute rarement de la musique et cette fois, j'ai pris mon pieds. Deux heures. Quand est arrivé après 1h30 Suzanne, so long Marianne... la chaire de poule a parcouru la racine de mes cheveux et je me suis retrouvé instantanément dans cette grande pièce d'une maison du vieux Québec, avec un dizaine de stagiaire comme moi qui venait de tous les continents, je me souviens d'un Japonais, d'une suissesse, d'un brésilien et d'un américain. C'était le soir, nous écoutions de la musique en sirotant de la bière, je découvrais Robert Charlebois, Gilles Vigneault, Félix Leclerc et...Léonard Cohen. En l'écoutant, les garçons fermaient les yeux pour ne pas montrer leurs émotions mais les filles pleuraient. Nous étions envoûtés par la voix légèrement traînante et mélancolique de Léonard Cohen, pas les douces mélodies et les coeurs féminins qui l'accompagnaient, discrets mais qui apportaient une énorme sensualité à celle déjà présente dans ses chansons  Les larmes ont coulé de dessous les paupières, pas des sanglots, juste des perles de larmes qui me coulaient sur les côtés des joues. Deux heures de pur bonheur.
Bon, nous avons eu un WE fou au restaurant et cette semaine s'annonce encore plus folle. La terrasse est magnifique le soir et vous avez été nombreux à en profiter. Le cabillaud aux palourdes et l'onglet ont fait un tabac. Allei, on vous prépare des plats adaptés à la température et qui vous donneront un avant goût de vacances.
Plus que trois semaines pour profiter de notre carte. Si vous partez déjà, nous vous souhaitons de merveilleuses vacances.

lundi 16 juin 2014

jusqu'au 12 juillet

Nous sommes dans la dernière ligne droite avant les vacances. Nous travaillerons jusqu'au 12 juillet inclus. Il vous reste 4 WE pour venir nous voir et déguster. C'est aussi le temps que durera encore l'expo de Stéphane Cassot qui, soit dit en passant, connait un succès jamais vu. Evidemment ses œuvres futuristes sortent du commun et en enchantent plus d'un.
Cela redémarre après une période plus calme due aux examens. Le prochain WE s'annonce chaud, mais nous y sommes préparés. Nous maintiendrons à la carte, bien sûr le mille feuille de légumes, ainsi que le risotto aux fraises, piment d’Espelette et safran et le cabillaud dans sa sauce de légumes, ses palourdes et son riz basmati '(una "maraviglia" nous a dit Alice ce dernier samedi,"c'est une assiette qu'on n'a pas envie de finir" a t'elle ajouté). Nous espérons pouvoir vous servir de l'onglet aussi.
Nous avons reçu beaucoup de message d'encouragements, et nous vous en remercions, après notre certification à 90% bio et depuis lors, nous servons déjà la feta bio et incessamment le chorizo BIO. Il est à parier que pour la rentrée, nous pourrions avoir un certification à 95%. Notre moral est grâce à cela au zénith. 
Nous pensons quand même beaucoup aux vacances, tant parce que nous aspirons au repos que par l'envie de partir dans des découvertes gastronomiques. 
Figurez-vous que comme j'ai épuisé mes derniers bouquins achetés, j'ai fait un tour dans ma bibliothèque, pour y repêcher l' édition originale (1938) de "La Proie" de Némérosky. C'est mon pote Pierre Letawe récemment disparu, qui me l'avait offert à l'époque où je vous en avais parlé beaucoup et où j'avais tout lu d'elle. Je m'y suis donc replongé avec la même passion dés les premières lignes. J'ai tout d'elle y compris un bouquin biographique avec moult photos paru au moment d'une expo tenue à Paris la concernant. Vous risquez donc que je vous en reparle encore.
Bon, je me suis lancé dans une formation aux nouvelles technologie, pour cela j'ai acquit un smartphone et un nouveau voisin, qui a un magasin à 10m de Como en Casa (Michel de son prénom) me donne des cours pratiques et m'aide à m'y retrouver. Sa façon de faire est hyper efficace car au lieu de trouver les solutions à ma place (voilà je t'ai téléchargé telle appli), il m'aide à les trouver moi-même. Après une heure, j'ai déjà l'impression de m'y retrouver. Je dois noter tous les couacs que je rencontre et la prochaine séance (sur RDV), il m'aide à solutionner. Je fias cela car, il faut bien constater que ce sont les Geek et les starts Up de l'informatique qui font la société d'aujourd'hui et de demain. J'ai déjà télécharger Dropbox et rejoins ainsi l'internet des nuages. C'est une appli qui vous permet de tout stocker à l'extérieur de votre ordi, de ne pas surcharger celui-ci et d'avoir accès à vos fichiers à partir de n'importe où et de n'importe quelle machine. Vous allez me dire "ouais mais la NSA!!", je m'en fous, comme je ne raconte que des histoires à dormir (ou manger) debout, la NSA peut perdre le temps qu'elle veut pour m'espionner...
Allei, j'espère encore vous faire un billet avant les vacances. Ah oui, dernière chose, nous avons pris RDV pour nous faire photographier avec un daguerréotype. Nous allons avoir notre photo toute noire sur du verre. Je vous dirai les résultats.